Les activités entrant dans le cadre de cette commémoration ont pris fin le 20 novembre 2022. Elles ont été organisées par l’Association des enfants et jeunes travailleurs du Burkina / Dédougou (AEJT/D) avec l’accompagnement technique et financier de l’ONG Save The Children. C’était sous le thème : << La participation de l’enfant dans le processus de son éducation et de son développement : Quelles stratégies ? >>
<< Il y a 33 ans, jour pour jour que les dirigeants du monde entier ont pris l’engagement de protéger et de faire valoir les droits de chaque enfant. Notre objectif est donc de célébrer cette Convention des Droits de l’Enfant >>, a expliqué Rasmané Ouédraogo, responsable de l’AEJT/D.
En rappel, cette convention est entrée en vigueur le 02 septembre 1990. Elle comporte 54 articles.
Le représentant de Save The Children à Dédougou, Monsieur Tankoano a rassuré les enfants que l’ONG travaille à leur épanouissement et à leur bien-être. << Notre slogan est de faire en sorte que l’enfant puisse survivre, qu’il puisse apprendre et être protégé >> a-t-il précisé.
Quant au Parrain Ounteni Félix Natama, Substitut du Procureur près le Tribunal de grande instance de Dédougou et Coordonnateur du Réseau de protection de l’Enfant du Mouhoun (RPE/MHN), il a salué la forte mobilisation des enfants et le leadership du responsable de l’AEJT,. Il a rappelé que les termes » Vulnérable et Protection » sont d’une importance capitale dans la gestion des droits des enfants. Pour lui, les enfants doivent être pris en compte et tous les acteurs doivent travailler en synergie d’actions pour les accompagner. Il a terminé en dénonçant les violences basées sur le genre (VBG) et en rappelant les principes fondamentaux de l’enfant que sont le principe de la survie et du développement, la non discrimination, la participation de l’enfant à la prise de décision.
Au nom des enfants, Yacouba Bakouan, élève en classe de 4e et Président des groupes de base de Dédougou, a exhorté les acteurs à mettre les enfants au centre des décisions. << L’enfant doit être écouté mais ce droit semble être oublié>> a-t-il déploré.
La Directrice provinciale par intérim du genre et de la promotion sociale, Aminata Valean, elle, a félicité l’AEJT/D pour sa détermination à la cause de l’enfant et s’est dite ouverte pour une franche collaboration pour leur bien-être. C’est un repas fraternel entre tous les acteurs mobilisés pour la cause de l’enfant qui a mis fin à la cérémonie.
Silvère Hema / Dédougou.
Pour Timbanews.net