Il n’y a pas de sot métier, c’est ne rien faire qui est de la sottise.
A partir du mois de juillet jusqu’en fin août certaines femmes ou jeunes femmes se consacrent à la commercialisation du maïs frais. Au début, elles achètent le maïs à Bobo Dioullasso et plus tard avec les jardiniers au secteur 04 de Nouna au prix de 200 francs un tas de 5. Elles revendent à 200 francs le tas de 3 et 500 francs le tas de 9.
Au besoin du client, elles grillent le mais avant la vente. Dans ce cas, le prix de vente est de 50 francs à 100 francs l’unité selon la taille et la forme du maïs.
Mama Cissé grille le maïs depuis plus de vingt ans maintenant. Elle affirme que ce métier l’aide beaucoup dans ses dépenses familiales.
Fatoumata Balima est la voisine de Mama Cissé. Elle aussi nous relate que ce commerce l’aide pour ses dépenses quotidiennes même si souvent le marché est lent.
En ce qui concerne Kadidja Djibo, sa recette journalière varie entre 1 000 francs et 2 000 francs. Celle-ci rêve de monter un autre commerce car la vente de maïs est un business momentané.
Modou Dao, un client trouvé sur place, apprécie le travail remarquable que les grilleuses de maïs abattent au profit des populations de Nouna et environnant. << Du maïs grillé 100 francs plus un sachet d’eau de 25 francs peuvent calmer la faim un bout de temps >>, dit-il.
Dama Soumaila Soumfirst