Le président du conseil national de la jeunesse a adressé une lettre à l’ambassadeur de la France au Burkina Faso.
« Monsieur l’Ambassadeur, il nous a été donné de constater que le Sommet France-Afrique en cours ne s’est pas conformé à cette nouvelle donne. En effet, ni les autorités nationales, ni la représentation nationale des Jeunes qu’est le Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso n’a été informé du choix des Jeunes qui participent au dit Sommet. Ceux-ci ont été désignés selon une procédure que seuls les organisateurs connaissent.
Monsieur l’Ambassadeur,
Nous marquons notre désapprobation envers cette manière de faire qui ne s’inscrit pas dans la nouvelle forme de gouvernance ouverte en phase d’implémentation au Burkina Faso, car en plus du fait que ça porte atteinte à la légitimité des institutions républicaines, cela entame la dynamique de coordination et d’orientation des actions de la jeunesse portées par la représentation nationale des Jeunes.
Aussi, portons-nous à votre connaissance que nous ne nous reconnaitrons pas dans les conclusions qui seront issues de ce Sommet. »
Extrait de la lettre du président du CNJ-BF
Moumini Dialla