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Référentiel national de développement 2021-2025 : Des assises pour dégager un consensus

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Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a présidé ce mardi 25 mai 2021 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture des assises nationales sur le Référentiel national de développement (RND) 2021-2025. Cette rencontre constitue, selon le chef du gouvernement, par ailleurs président du Comité d’Orientation et de Supervision (COS) du dispositif d’élaboration du RND, la première étape de l’appropriation du contenu du document qui va encadrer l’action publique, au cours des 5 années à venir.

Le 05 mars 2020, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, lançait officiellement les travaux d’élaboration du nouveau Référentiel National de Développement (RND) de notre pays, qui doit couvrir la période 2021-2025. Quelque quatorze mois après, un projet de document est disponible. C’est ce document qui est soumis à l’appréciation de différents acteurs, au cours d’assises nationales, qui se tiennent du 25 au 26 mai 2021 à Ouagadougou. L’objectif principal de ces assises, est d’impulser une dynamique d’appropriation nationale de la politique gouvernementale sur les cinq ans à venir.

Il s’agira donc au cours des travaux, de dégager un consensus national sur le projet de document, mais également de formuler des amendements et des recommandations, afin d’améliorer son contenu. Les participants sont issus des institutions républicaines, des structures de l’administration publique, de la société civile, du monde rural, des organisations de jeunesse et de femmes, des syndicats des travailleurs, des religieux et coutumiers, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des experts et personnes de ressources.

De l’avis du chef du gouvernement, les assises nationales sur le RND, constituent « la fenêtre d’opportunité à travers laquelle, l’administration publique favorise le dialogue interactif de l’ensemble des acteurs sur le projet de document de Référentiel ».

Il a rappelé que ce projet de document tire ses fondements des précédents référentiels, dont le dernier en date est le PNDES 2016-2020, de l’étude nationale prospective Burkina 2025, dont il va opérationnaliser la dernière tranche quinquennale, du nouveau programme de société du Président du Faso, réélu pour un second mandat et enfin des engagements internationaux auxquels le Burkina Faso a souscrit.

« L’élaboration d’un nouveau référentiel de développement ne traduit en rien l’échec des politiques précédemment mises en œuvre », a expliqué Christophe Dabiré. En effet, selon lui, ce processus résulte simplement d’un impératif politique et législatif. Il s’agit, d’une part, a-t-il souligné, de traduire en document cadre d’orientation à moyen terme, le programme de société du Président élu.

D’autre part, a-t-il poursuivi, il s’agit, conformément à la logique même de la planification du développement, de réconcilier ledit cadre global avec les réalités du contexte national marqué par la crise sécuritaire et les facteurs de résilience y relatifs, l’effritement de la cohésion sociale, la nécessité pour tous les fils et filles du Burkina Faso de se retrouver et de se réconcilier, la nécessité de s’adapter pour prévenir et prendre en charge efficacement la COVID-19 et les autres pandémies, la nécessité de rebondir sur le plan économique.

Le Premier ministre a par ailleurs soutenu que le projet de RND 2021-2025 propose, de structurer l’action publique autour de 4 axes stratégiques, afin d’apporter une réponse coordonnée aux difficultés identifiées. Il s’agit de la consolidation de la résilience, de la sécurité, de la cohésion sociale et de la paix ; de l’approfondissement des réformes institutionnelles et de la modernisation de l’administration publique ; de la consolidation du développement humain durable et de la solidarité et de la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.

« Si les politiques publiques sont bien conduites à travers ces axes, je suis convaincu que nous parviendrons à concrétiser l’objectif global fixé qui est de « rétablir la sécurité et la paix, de renforcer la résilience de la nation et de transformer en profondeur, l’économie burkinabè afin de générer une croissance forte, inclusive et durable», a déclaré Christophe Joseph Marie Dabiré.

Il a souhaité que les participants puissent identifier ensemble au cours de ces deux jours de travail, des approches innovantes permettant notamment d’élever la cadence de la mise en œuvre de notre politique de développement, mais surtout, de livrer le service public au profit des populations qui en ont grandement besoin, dans les zones de fragilité et là où les approches classiques ont montré quelques limites.

DCRP/Primature

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