vendredi 29 mars, 2024 | 16:00

PRODUCTION DE SEMENCES PISCICOLES DU POISSON-CHAT AFRICAIN OU SILURES: Un projet pour booster la production au Burkina Faso

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Le ministre des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga, a présidé ce 19 avril 2021 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement du Projet de développement de la technologie de production de semences piscicoles, en présence du représentant de la FAO au Burkina, Dauda Sau.

La consommation de poisson est entrée dans les habitudes alimentaires des burkinabè des villes et des campagnes, mais la production nationale de poisson n’arrive pas à couvrir les besoins, d’où l’importation d’énormes quantités de poissons.
La demande nationale en produits halieutiques s’élevait en 2020 à 176.750 tonnes avec une production nationale estimée à 29.750 tonnes et des importations enregistrées de 147.000 tonnes. Au regard de ces statistiques, seulement 17 % de la quantité de produits halieutiques demandés sont produits au niveau national. En 2020, la facture des importations en produits halieutiques s’élevait à 13,12 milliards de FCFA.
Au regard de cette situation, l’augmentation de la production halieutique pour satisfaire la demande sans cesse croissante en produits halieutiques est une nécessité. Les ressources halieutiques contribuent énormément à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à la création d’emplois et de revenus pour les populations. C’est ainsi que le ministère des ressources animales et halieutiques (MRAH) avec le soutien de la FAO a mis en place le Projet TCP/BKF/3801 « Développement de la technologie de production de semences piscicoles du poisson-chat africain ou silures (Clarias sp et Heterobranchus sp) au Burkina Faso ».
D’un coût de plus de 176 millions de FCFA, ce projet est aligné sur les priorités nationales et celles de la FAO. Selon Dauda Sau, représentant de la FAO au Burkina, ce projet répond d’une part, à l’axe 3 du PNDES à savoir « dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois » et d’autre part à l’objectif stratégique 2 de la FAO « rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et durables ».
Pour le ministre Yerbanga, c’est dans la perspective de lever les contraintes liées à la disponibilité des semences piscicoles des espèces visées que le MRAH a sollicité et obtenu auprès de la FAO un accompagnement pour l’élaboration et la mise en œuvre du Projet de coopération technique dont le lancement est intervenu aujourd’hui.
De façon spécifique, le Projet vise à : assurer la formation des agents et de certains promoteurs en technologie de production d’alevins du poisson-chat africain ; définir les spécifications techniques et des besoins pour la mise en route d’unités de production d’alevins de 20 g de poisson-chat africain et, assurer le transfert de technologies chez les promoteurs dans les zones à fortes potentialités halieutiques en vue de soutenir les initiatives croissantes d’entrepreneuriat aquacole au Burkina Faso.

Source: DCPM/MRAH

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