lundi 7 octobre, 2024 | 23:45

<> de Adama Ouedraogo dit Damiss

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Extraits

<< Écrire est donc devenu vital pour moi. Non pour répondre à des détracteurs qui m’ont couvert de calomnies, mais pour décrire et dénoncer l’injustice, la méchanceté, la haine, l’ingratitude et l’hypocrisie dont je suis victime depuis que des accusations de complicité dans le coup d’État du 17 septembre 2015, survenu à Ouagadougou, au Burkina Faso, ont été portées contre moi >>.

<< Les événements que j’ai vécus depuis, avec leurs corrollaires de souffrance physique et torture morale, m’ont fait sombrer dans la dépression, au point que les démons du suicide ont par moments hanté mon esprit >>.

<< Un après midi d’octobre 2015, je reçois un coup de fil d’un collègue de service Mohamed Arnaud Ouedraogo. Ce dernier me relate des informations annonçant que je suis en fuite, et que mon absence du pays est en réalité un exil, car je serais impliqué dans la tentative de déstabilisation de la Transition au Burkina Faso >>.

<< Après plusieurs semaines de soins à l’étranger, je suis de retour au pays… Je contacte aussitôt par l’entremise du directeur de la justice militaire, Sita Sangaré, le service de la gendarmerie nationale chargé de l’enquête, afin d’être auditionné. On me fait tourner en rond pendant une semaine… >>

<< … Je vois à une certaine distance, dans les environs du Ciné Burkina, des gendarmes armés jusqu’aux dents prendre position. On a l’impression qu’ils viennent déloger un terroriste retenant une foule en otage. Et pourtant, c’est le pauvre journaliste Damiss qu’ils sont venus embarquer de force. Les gendarmes me jettent dans leur véhicule. Ils me coincent à l’intérieur comme si je pouvais leur filer entre les doigts sous le regard de nombreux badauds, curieux de savoir quel  » délinquant  » vient d’être fraîchement cueilli >>.

<< Libéré provisoirement des chaînes de la justice militaire, je reprends du service à l’Obs. L’ambiance est quelque peu glaciale. Du moins, c’est mon sentiment… J’ai l’impression d’être devenu encombrant et indésirable. Je vis une sorte de banissement >>.

<< Je suis marqué à jamais par l’attitude de certains de mes camarades d’enfance de #Nouna qui m’ont exclu de leur groupe WhatsApp au motif que j’étais poursuivi par la justice, par conséquent, je ne pouvais plus être membre de leur forum de discussion >>.

<< Les événements survenus en septembre 2015 à Ouagadougou ont été qualifiés par le Président guinéen Alpha Condé de  » coup d’État le plus bête du monde « . Pour ma part, c’est plutôt le jugement de ce putsch qui mérite le qualificatif de  » procès le plus bête du monde  » >>.

<< Mon corps est emprisonné, mais mon esprit est libre. La preuve, j’ai écrit ce livre depuis ma cellule bien que je sois malade. Si Dieu le veut, je publierai d’autres ouvrages, qui apporteront eux aussi leur lot de révélations >>

Des passages retranscrits après lecture de l’œuvre par
Issa Mada Dama
Timbanews.net

Pour vous procurer l’œuvre, contactez nous au 71 88 15 18 ou au 77 88 02 42
Prix unitaire : 5 000 francs

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