Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a procédé au lancement officiel des ateliers régionaux d’échanges du deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES-II 2021-2025). A travers ce lancement effectué dans le chef-lieu de la région des
Hauts-Bassins, il s’agit pour le Gouvernement, de permettre aux acteurs de développement au niveau déconcentré et décentralisé, de s’approprier le nouveau référentiel de développement burkinabè.
Le vendredi 30 juillet dernier, le Conseil des ministres en sa séance ordinaire, a adopté un nouveau référentiel de développement dénommé deuxième Plan national de développement économique et social 2021-2025 (PNDES-II 2021-2025).
Ce lundi 4 octobre 2021, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a lancé officiellement les ateliers régionaux d’échanges du PNDES-II à Bobo-Dioulasso, chef-lieu de la région des Hauts-Bassins.
Il s’est agi pour le Gouvernement, de s’entretenir avec l’ensemble des forces vives, sur les grandes orientations du nouveau schéma directeur pour le développement socio-économique du Burkina Faso et son mode de financement.
Le top de départ des ateliers régionaux d’échanges dans la région des Hauts-Bassins marque également le début d’une série de communications auprès des acteurs et des populations à la base, afin de leur permettre de comprendre la vision de développement de notre pays et d’y apporter leurs contributions.
Selon le Premier ministre, le PNDES-II se fixe pour ambition de « rétablir la sécurité et la paix, renforcer la résilience de la nation et transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable et inclusive ».
Cadre de référence des politiques de développement économique et social, a-t-il déclaré, le PNDES-II se décline à travers des politiques sectorielles, territoriales, locales de développement, ainsi qu’à travers les projets et programmes.
« Ce nouveau référentiel se fonde sur les dix chantiers du Programme de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso et s’inscrit dans les Objectifs de développement durable des Nations-Unies ainsi que l’agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a expliqué que le financement du PNDES-II requiert de mobiliser, dans le quinquennat en cours, près de 19 000 milliards de francs CFA, dont 63% doivent être couverts par les ressources propres, les 37% restants devraient faire l’objet de financement à rechercher auprès des partenaires publics et privés.
Tout en appelant la communauté des affaires au niveau national à une mobilisation patriotique pour soutenir le développement endogène, Christophe Joseph Marie Dabiré a mentionné que pour combler le besoin de financement, le Gouvernement va faire recourt aux bailleurs de fonds, lors de la Conférence internationale pour le financement du PNDES-II 2021-2025, prévue les 2 et 3 décembre prochain à Bruxelles en Belgique.
« J’exhorte l’ensemble des responsables politiques, administratifs, ainsi que tous les Burkinabè, à s’approprier le PNDES-II et à travailler à inscrire durablement notre pays dans une trajectoire de croissance soutenue. Je suis persuadé que la mise en œuvre du PNDES-II, permettra de relever les contraintes qui freinent le développement du Burkina Faso », a insisté le Premier ministre.
Du reste, il a salué le « combat héroïque » des Forces de défense et de sécurité, des Volontaires pour la défense de la patrie, dont les victoires dans la lutte contre le terrorisme, le grand banditisme et de même que la criminalité rampante dans nos villes et campagnes, ont permis d’engranger des « résultats satisfaisants » dans la mise en œuvre du premier PNDES 2016-2020.
Précisément, pour ce qui est du bilan de la mise en œuvre du premier PNDES, malgré un contexte national difficile résultant des attaques terroristes, d’une fronde sociale sans précédent et des effets pervers de la pandémie de la Covid-19, il a affirmé que le Gouvernement a réussi le pari de replacer l’économie burkinabè sur un sentier de croissance forte de 6,1% en moyenne, entre 2016 et 2019.
Pour lui, cela s’est ressenti dans plusieurs domaines tels que la réforme des institutions et la modernisation de l’administration (Axe 1 du PNDES), en matière de développement du capital humain (Axe 2 du PNDES), dans le domaine de l’emploi et de la transformation structurelle de notre économie (Axe 3 du PNDES).
« Les résultats positifs engrangés, y compris en 2020 et en pleine pandémie, nous le devons non seulement à la forte résilience des populations burkinabè, mais aussi à la confiance soutenue des partenaires techniques et financiers », a signalé le Chef du Gouvernement.
Sur ce, il les a invités à rester mobilisés pour ensemble, relever les défis qui se présentent au pays, à savoir le défi de la sécurité, de la cohésion sociale et la consolidation de la paix, l’amélioration de la gouvernance, le développement du capital humain et l’approfondissement de la transformation de l’économie nationale.
DCRP/Primature