C’est le Groupe scolaire Saint-Viateur de Ouagadougou qui a reçu ce mardi 22 juin 2021, le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas Ouaro pour le lancement des examens scolaires 2020-2021. Il avait à ses côtés le gouverneur de la Région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo et le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé.
Le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas OUARO a indiqué que « ici au Saint-Viateur, nous avons procédé au lancement officiel de ces examens, en ouvrant avec les candidats les premières épreuves du certificat d’études primaires et du BEPC… ».
Pour ce qui est de l’organisation, le ministre a fait savoir que toutes les conditions sont réunies, même si pour toute œuvre humaine, dit-il, il peut y avoir des imperfections et des difficultés : « Déjà on me signalait qu’au niveau de la région des Hauts-Bassins, il y a une localité où il pleut et les élèves du centre secondaire qui sont autour de 140 élèves ont du mal à pouvoir traverser. Mais ce sont des questions qu’on va régler lorsqu’il y aura un décru, ils iront poursuivre la composition avec des épreuves de remplacement ».
Toujours dans la prise de mesures pour pallier aux difficultés, le chef du département de l’éducation a précisé qu’il y a une organisation des examens pour les élèves déplacés internes dans leur zone d’acceuil. «Ils participent aux examens dans les mêmes conditions. Maintenant il se trouve que dans certaines localités au regard du dernier développement de la situation sécuritaire, nous avons dû déplacer des candidats ». Il a souhaité bonne chance à tous les candidats.
Pour ces examens de 2021, on dénombre au BEPC 301.357 candidats qui devront répondre présents, dont 441.027 pour le CEP et 17.770 candidats inscrits aux examens de l’enseignement et la formation technique et professionnelles (Brevet d’Etudes Professionnelles : 10.762, Certificat d’Aptitude Professionnelle 7.008). Ce qui est intéressant à souligner aussi, c’est le taux de parité qui s’est inversé en faveur des filles avec 54% au CEP et 56% de filles au BEPC.
Blaise Kiema qui a accompagné sa fille dans l’établissement, a laissé entendre qu’il lui a prodigué des conseils de sorte à ce qu’elle garde sa sérénité face aux épreuves. Même son de cloche pour Mohanz Ben Djebal Konaté aux côtés de son fils qui par ailleurs, s’est réjoui de la tenue de ces examens.
« Nous voyons que les différents examens au niveau de l’éducation vont se tenir ce qui n’était pas évident et cela est une bonne chose pour le pays ».
DCPM/MENAPLN.